– J’aimerais bien pouvoir cultiver mes propres produits dans mon jardin, être autosuffisant sur certains aliments et aller vers une forme d’autonomie alimentaire ; ce doit gratifiant je pense ! Mais là, en ville, à Paris en plus, c’est compliqué…
– Sans aller mettre les mains dans la terre, le circuit court permet de conserver ce lien direct avec une réalité du terrain et de réduire l’impact de sa consommation…
– Tu entends quoi par “circuits court – direct” ?
– Tu sais d’où elles viennent tes carottes là ?
– Bah … Non.
– Elles sont pas bio mais elles sont locales… Sur le marché, il y a un producteur agricole qui fait de la vente direct. Parfois il m’explique son travail, il m’’informe sur le produit ou sur sa préparation… C’est assez aberrant de faire venir par camions les légumes ou les fruits de pétaouchnok, alors que l’on peut parfaitement les produire chez nous…
– Hé mais ça me rappelle un truc entendu aux infos ! …
– Après, outre les marchés, il y a des groupements de producteur en coopérative. Ca permet de valoriser leur production et leur savoir-faire qui ne peut pas être valorisé dans les supermarchés, où tout est calibré et standardisé.
– Ouais ouais … c’est “bien beau, bien bio” tout ça, mais après faut que le porte monnaie suive hein ! Chuis pas la Banque de France moi ! J’ai pas les moyens de mettre tout mon salaire dans mon alimentation …
– Il y a un choix à faire c’est sûr, entre renouveler son téléphone portable à chaque réactualisation et, au passage, participer à l’obsolescence programmée, ou bien à contrario investir une part de mon revenu et participer à une économie locale et un cycle vertueux, je peux choisir.
– Tu me juges là en faites…
– Nan j’expose simplement des éléments de comparaison, et puis, le refrain perpétuel “ le bio c’est pour les bobos”, c’est une façon d’étiqueter, ça me gonfle également d’être catalogué sans cesse, je ne suis pas la banque de France non plus et tu le sais…En plus, alors certes les tomates espagnoles à 1 € le kilo resteront imbattables, mais il ne faut pas leur demander de qualité, ni gustative, ni sociale, ni environnementale. Les produits vendus sur certains marchés par exemple, sont bien moins chers qu’en supermarché puisqu’ils sont locaux, de saison et vendus sans intermédiaire…
– Moi les amandes elles sont moins chères au bio qu’en supermarché, quand tu prends en vrac dans les magasins bio, d’une part, tu agis contre le suremballage en limitant les déchets et d’autre part tu choisi la quantité comme tu veux, tu as une visibilité sur le prix au kilos, cela te revient parfois bien moins cher ! parfois j’ai dis hein, pas toujours 🙂
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